Hangzhou et son lac de l’ouest

Depuis Shanghai, nous prenons un train direction Hangzhou. Mais pas un train comme nous avons l’habitude de prendre, cette fois-ci il s’agit d’un train à grande vitesse !

200km et 1h plus tard, nous voici à Hangzhou, “petite” localité de… plus de 8 millions d’habitants. Quand on se renseigne sur la ville, on a presque l’impression que ce sera la campagne, loin des grandeurs de sa voisine Shanghai. Mais on n’oublie que rien n’est petit en Chine…
Hangzhou a pour principal attrait son lac. Le lac de l’ouest est en effet très connu dans le pays, il est même représenté sur les billets d’un yuan, pour dire !
Et c’est vrai qu’il est beau ce lac. Nous en ferons le tour, sous la brume puis sous le soleil. Dans le ciel volent quelques cerfs-volants. Tellement hauts qu’on les croit perdus, lâchés par leurs propriétaires. Ce n’est que plus loin que nous découvrirons que non, ces cerfs-volants sont bien attachés à leurs fils et que des messieurs qui maîtrisent l’art à merveille les tiennent bien en main. Incroyable de voir ces objets volants si haut dans le ciel !
C’est en nous baladant autour du lac que je suis interceptée par une jeune fille, une étudiante qui doit réaliser des interviews dans le cadre d’un projet universitaire. Je joue le jeu, répondant à ses questions de type “Que faites-vous ici ?”, “Aimez-vous la ville ?” “Racontez quelque chose que vous avez aimé en Chine”, etc. Je réponds à cette dernière question en disant que nous avons aimé échanger avec un jeune chinois sur les similitudes et différences entre nos deux pays. Une chance, elle ne me demandera pas de citer les différences, certains sujets restant difficiles à aborder…
Le premier soir, un spectacle son, lumière et jets d’eau à lieu au bord du lac. Nous observons le mignon ballet depuis un peu plus loin.
Pour fêter la dernière journée de l’année et s’offrir un bon repas pour le réveillon du jour de l’an, nous décidons de déguster notre premier “hot pot” (fondue chinoise). Nous nous rendons à ce qui semble être une très bonne adresse, et effectivement, vu la queue qui se tient devant, il semblerait que ce soit le cas. On nous donne un numéro et on nous fait entrer dans une salle d’attente où on nous offre jus de fruit et petits crackers d’apéritif. Notre numéro est le 13. Très bien, mais que faire avec ? Pas d’écran dans la salle, mais des appels sonores qui, nous imaginons, sont les numéros appelés un à un… Au bout d’un moment, Joseph demande à un membre du staff de nous faire signe lorsque notre numéro est appelé, ne comprenant pas les annonces sonores. Là, le gentil jeune homme appelle un autre collègue et hop, nous voilà installés à une table. Nous n’avons pas bien compris le pourquoi du comment, mais qu’importe ! On nous place différents bouillons (dont nous avions préalablement choisi le contenu) au centre de la table, dans lesquels nous plongeons viandes, poissons et légumes que nous avions également sélectionné grâce à l’aide d’une adorable serveuse anglophone. Le tout accompagné de sauces et arrosé d’une bonne bière, en voilà un bon dernier repas de l’année !
Et pour les autres repas, nous avions notre cantine. Nous nommons comme cela un restaurant dans lequel nous nous rendons en début de séjour et dans lequel nous retournons une à deux fois ; ça nous offre un petit côté “habitude”, “repère” que l’on n’a pas par ailleurs. À Hangzhou, nous découvrons un lieu qui n’a l’air de rien mais où les mets sont délicieux (raviolis aux crevettes, soupe de vermicelles à la viande, etc), le tout pour un prix dérisoire. Souvent peu rempli, le restaurant se montrera blindé lors de notre dernière venue avant notre départ. L’occasion de partager notre table avec un couple de chinois.
Nous avons apprécié Hangzhou et la beauté de son lac. Maintenant, il est temps de quitter la Chine continentale pour terminer notre premier mois de visa. Direction Hong-Kong donc, en train et avec des donuts achetés avant de partir dans notre cantine préférée 😊
