Tout là-haut là-haut, Fanjing Shan

Tout là-haut là-haut, Fanjing Shan

De Guilin, nous prenons le train vers Tongren. Il nous faut une journée pour rejoindre cette grande ville du Guizhou. Nous choisissons donc de dormir à proximité de la gare pour pouvoir prendre un bus le lendemain vers Jiangkou, la petite ville au pied de Fanjing Shan.

Tongren est une ville moyenne où l’air est plus frais, on se rapproche des montagnes ! Nous parcourrons quelques rues sur le chemin de notre hôtel et trouvons un petit restaurant pour manger le soir. On mange bien épicé dans la région, nous penserons à demander sans piment la prochaine fois ! Bon, ça pique, mais c’est bon quand même ! C’est à Tongren que j’ai été plusieurs fois dévisagé par des fillettes avec un whouaa caractéristique… la longue barbe les étonne beaucoup !

De Tongren à Fanjing Shan il faut prendre un bus à la gare routière vers Jiangkou puis un autre pour monter au village. Tout se passe pour le mieux, nous savions quel bus prendre et à quelle heure. Après 3h de route, nous découvrons notre chambre un peu kitsch où nous passerons la nuit. Le parc de Fanjing Shan ouvre à 8h. Nous sommes à 15 minutes de l’entrée pour pouvoir y aller tôt le matin, le top.

Etant arrivés tôt dans l’après midi à l’hôtel, il était temps d’aller nous rassasier. Direction le petit village, pour une fois pas trop surfait afin de trouver un endroit où se restaurer. Nous choisissons un tout petit bouiboui tenu par une très souriante dame qui nous cuisine de succulentes nouilles sautées avec du riz cantonnais et des supers dumplings, on se régale.

Le lendemain le réveil sonne à 6h45 pour filer vers le parc, nos gros sacs sur le dos. Nous avions repéré la consigne la veille au visitor center pour les laisser avant de partir randonner. Manque de bol, nous n’avions pas prévenu la réception que nous pensions partir tôt, à 7h30 dans le hall, la porte est fermée… Nous attendons que le patron se lève, réveillé par sa petite fille pour pouvoir sortir. Nous voyant déjà prêts pour l’ascension, il nous propose gentiment de nous déposer en voiture. Finalement nous ne sommes même pas en retard 😉

De toutes façons, le chemin que nous voulions emprunter pour randonner est “frozen”, comprendre : vous êtes les deux seuls touristes à ne pas vouloir de la remontée mécanique, c’est pas prévu, et personne ne surveille le chemin. Donc c’est cable car obligatoire. La randonnée est tout de suite plus courte !

Nous le prenons du bon coté. On se dit que c’est un peu faire la visite à la chinoise. Sans pensée péjorative. On prend donc un mini bus pour aller à la remontée mécanique, avant de pouvoir marcher un peu au sommet ; vous avez dit tourisme de masse ?

Le trajet n’en est pas moins magnifique. La montagne est encore couverte d’un manteau glacé. On sort des nuages pour découvrir ce lieu magnifique, perché au sommet d’un pic rocheux. La montagne est sacrée pour les bouddhistes. En arrivant, on comprend pourquoi.

Une fois au terminus de la remontée mécanique, il nous reste quand même quelques marches à gravir avant d’accéder au sommet. Nous filons vers le temple construit sur le pic. Il dépasse encore un peu des nuages qui finiront par l’engloutir en fin de matinée. Il y a encore peu de monde sur le site. Nous profitons du lieu presque vide. L’ascension finale est assez raide et les marches très abruptes. Il y a un sens pour monter et un pour descendre, on n’a pas la place de se croiser.

En haut, c’est époustouflant. Les deux parties du sommet sur lequel se dresse le temple sont reliées par un petit pont. Le tout à l’air de flotter au dessus des nuages.  Nous restons là haut plusieurs dizaines de minutes, profitant du soleil et des nuages qui montent d’un coté pour redescendre de l’autre coté de la montagne.

Le temps passant, les nuages grossissent et nous descendons à notre tour pour aller voir de l’autre coté de la crête. Nous nous baladons en direction de l’autre temple perché que nous apercevions de là-haut.

Il y a plus de monde en début d’après-midi. Un jeune homme au sommet s’étonne de nous voir ici. Le lieu est en effet assez peu connu des touristes étrangers. Il semble heureux de nous voir profiter de ces paysages magnifiques.

Nous profitons du temps gagné grâce au cable car pour rester un peu ici, espérant une éclaircie. Mais non, les nuages auront le dessus. Nous décidons de redescendre gentiment pour passer voir le Mushroom Rock (que nous avions presque oublié)… Ce rocher particulier étant aussi le plus proche de la station du téléphérique, c’est aussi le lieu le plus arrangé pour les photos. Une estrade dans la roche fait face au caillou pour immortaliser le moment. Nous passons assez vite notre chemin pour rejoindre la remontée mécanique et filer vers la sortie.

Il est temps d’aller rendre une seconde visite à la gentille dame du restaurant du village avant de récupérer nos sacs pour retourner à Tongren.

Le trajet de bus en sens inverse effectué, nous retrouvons notre hôtel proche de la gare pour la nuit.



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